SAFE PLACE

SAFE PLACE

Parce qu’avant d’être un mot à la mode, le “SAFE PLACE” est une histoire.

 

Celle des femmes et des minorités de genre qui, depuis toujours, ont dû inventer leurs propres espaces pour être libres.

Libres de danser, d’aimer, de rire, sans se cacher ni se défendre.

Au Rosa Bonheur, cette histoire continue, et elle se danse.

Le Get In Dance s’inscrit dans cette lignée : créer un espace festif, joyeux et bienveillant, où chacun·e trouve sa place.

La majorité des Get in Dance se déroulent en mixité choisie, c’est-à-dire ouvertes à toutes les personnes respectueuses de nos valeurs d’inclusion, d’égalité et de respect.

Et chaque dernier dimanche du mois, nous organisons un Girl Only, une soirée réservée aux femmes.

Un moment à soi, entre elles, où l’on respire différemment, sans explication à donner, sans regard à éviter, simplement la joie d’exister pleinement, ensemble.

Parce que la liberté, ça se construit.

Et parce que la fête peut aussi être un espace d’émancipation, nous avons mis en place le code ANGELA :

si une personne ne se sent pas en sécurité, un simple "Angela” adressé à un·e membre du staff permet de recevoir immédiatement écoute et soutien, en toute discrétion.

Tous ensemble pour que la fête devienne un espace safe.

 


La main sur le CARE

La main sur le Care

Prendre soin, version Rosa

Il fut un temps où le mot soin sentait l’odeur de l’hôpital et du sacrifice. On l’imaginait blanc, silencieux, épuisant. Mais dans les années 80, des philosophes féministes ont pris ce mot à bras-le-corps. Elles ont dit : prendre soin, ce n’est pas se nier soi-même, ce n’est pas se perdre. C’est ce qui nous relie, ce qui fait tenir la société debout.

Le care est devenu une question féministe parce qu’il dévoilait une évidence : ce sont surtout les femmes qui portent cette charge invisible. S’occuper des enfants, des malades, des plus âgés, écouter, consoler, protéger… Et parce que ces gestes ont été considérés comme naturels, comme « féminins », ils ont été rendus invisibles, dévalorisés, ignorés. En les nommant, en les pensant, les féministes ont transformé le soin en une force politique.

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Au Rosa Bonheur, on n’écrit pas des thèses, on danse. Mais au fond, on dit la même chose.

Ici, prendre soin, c’est notre manière de résister.

Prendre soin des femmes qui trop souvent doivent guetter derrière elles, esquiver les frotteurs, survivre aux violences et aux harcèlements.

Prendre soin des personnes queer que la société laisse sur le bas-côté, comme si leurs existences flamboyantes dérangeaient l’ordre établi.

Prendre soin des aîné·es, qu’on refuse de rendre invisibles.

On fait tout ça avec nos armes à nous : les paillettes, les bras qui s’ouvrent, la musique trop forte, les guirlandes qui scintillent.

Ici, la fête est une thérapie sauvage. Une care thérapie qui ne demande pas d’ordonnance, mais un dancefloor, un sourire, un peu de tendresse.

Prendre soin, ce n’est pas mièvre, ce n’est pas gentil. C’est la norme ou ça devrait l’être.

C’est une façon de dire : nous n’abandonnerons personne.

Au Rosa, on se fait du bien tous autant qu’on est.

Parce que nous sommes trop précieux !


Annette K. Montparnasse

Annette K. Montparnasse

Après le succès de son premier espace, Annette K. s’installe à Montparnasse et dévoile un nouveau lieu pensé comme une extension de son univers. Ici, l’expérience sportive se veut plus intense, plus complète.

Escalade et squash y dialoguent : l’une mobilise agilité, maîtrise et concentration, l’autre exige vitesse, explosivité et sens tactique. Ensemble, elles créent une dynamique inédite, portée par le dépassement de soi et la précision du geste.

Mais Annette K. Montparnasse, ce n’est pas qu’un terrain de jeu : c’est aussi des cours collectifs, du renforcement musculaire, des pratiques douces et une préparation physique accessible à tous.

Design contemporain, équipements haut de gamme et ambiance conviviale en font un repère pour celles et ceux qui veulent s’entraîner sérieusement, sans renoncer au plaisir ni à l’esprit collectif.

Bienvenue à la dernière née de la famille des Rosa Bonheur et Why Not Productions :)

Découvrez le nouvel espace et trouvez la routine sportive la plus adaptée à vos envies, inscrivez vous ici (dépêchez-vous, les places sont limitées)   👈

Et sinon, toutes les infos pratiques sur le site d'Annette. K 

 

 

 


Le cabaret - Rosa Bonheur sur Seine

Un refuge dans la nuit

Le cabaret, ce n’est pas qu’un décor en velours rouge. C’est une gueule ouverte qui avale la société grise pour la recracher en couleurs. Avant que Queer ne devienne un drapeau, le cabaret en était déjà le tissu.

Fin XIXe, à Montmartre, ça commence : Le Chat Noir de Rodolphe Salis, puis Le Moulin Rouge de la Goulue et de Nini Patte-en-l’air. C’est crasseux, brillant, ça sent la sueur, mais ça vit. Entre deux chansons grivoises, des poètes et des déclassés inventent un monde parallèle. On boit, on blasphème, on s’habille en femme ou en dandy, on rit de ceux qui pensent avoir du pouvoir.

Puis vient la déflagration : le Berlin des années 1920. Weimar est une fête qui brûle par les deux bouts. Des artistes comme Marlene Dietrich, androgyne sublime, défient le genre. Les cabarets de Kreuzberg deviennent des zones autonomes avant l’heure, où les queers, les travestis, les amants interdits respirent librement. Anita Berber danse nue, couverte de sang ou de vernis rouge, dans un Berlin où la décadence est un art.

Et quand les nazis ferment la fête, ferment la vie,  le cabaret passe en clandestinité. Il migre : Harlem, années 30. Les drag balls font scintiller les églises abandonnées. Des reines noires en plumes et en sequins défilent sous les regards des initiés.

Plus tard, dans les années 50, Julian Eltinge, travesti superstar, inspire une génération entière. Et dans les sous-sols des speakeasies new-yorkais, des queens montent sur des planches bancales pour inventer un art qu’aucune école ne valide mais que la nuit applaudit.

Les années 70 explosent avec Divine et l’univers trash de John Waters, Hibiscus et les Cockettes de San Francisco, qui débarquent sur scène en robes de grand-mère cousues de paillettes et en chantant la fin du patriarcat. Le cabaret devient drag, punk, politique. Chaque show est un doigt levé, chaque chanson un acte de résistance.

Aujourd’hui encore, le cabaret queer continue de se réinventer. Des artistes comme Amanda Lepore, Justin Vivian Bond ou les troupes post-drag comme Sink the Pink prolongent le cri. C’est un héritage vivant : un endroit où le genre se plie et se brise, où la honte devient costume et où la survie s’appelle performance.

Le cabaret, c’est ça :
Un confessionnal païen.
Une scène bricolée où l’on renaît tous les soirs.
Un crachat dans la gueule de l’ordre.
Une promesse : ici, tu peux être monstrueux·se, sublime, indécent·e et personne ne t’arrêtera.

Et maintenant ?
En partenariat avec Bonsoir Paris, l’envie est née de continuer cet héritage.
Au Rosa Bonheur sur Seine, tous les premiers mercredis du mois, un·e artiste de cabaret viendra allumer la scène, faire claquer les plumes, tordre les genres et rappeler au monde que la nuit appartient toujours aux indociles.


diffusion des matchs d'août de la coupe du monde de rugby 2025 féminine

Diffusion Coupe du monde féminine de rugby à XV 2025

Diffusion de la Coupe du monde féminine de rugby à XV 2025

Rosa Bonheur à l’Ouest diffusera les matchs de la Coupe du Monde Féminine de Rugby 2025 à XV !

Du 22 août au 27 septembre, les rencontres seront retransmises sur écran, dans une ambiance conviviale, comme toujours au Rosa Bonheur.

Le calendrier des diffusions est disponible pour connaître les dates et horaires des matchs !

On vous attend nombreuses et nombreux pour suivre cette compétition internationale et soutenir les équipes.

Allez les Bleues ! 🇫🇷🏉

Calendrier diffusion des matchs d'août de la coupe du monde de rugby 2025 féminine
Calendrier diffusion des matchs de septembre de la coupe du monde de rugby 2025 féminine

Cabaret Barge - Le Cabaret Queer de Rosa Bonheur sur Seine

Le Cabaret Barge au Rosa Bonheur sur Seine

Cabaret Barge - Le nouveau rendez-vous Queer de Rosa Bonheur sur Seine

Le Cabaret Barge ,  imaginé par Bonsoir Paris est né d’un désir simple et radical : faire de la fête un manifeste. Chaque premier mercredi du mois, au Rosa Bonheur sur Seine, artistes, publics et complices se retrouvent pour inventer un espace où la nuit se fait scène, où la création se mêle au clubbing, où la joie se vit comme un geste politique. Ni cabaret au sens classique, ni spectacle figé, le Cabaret Barge est une traversée insolente, populaire et hybride : un lieu où la musique dialogue avec le texte, où les corps portent la mémoire, où l’art s’éprouve dans la chaleur du collectif.

On y célèbre les voix, les corps, les luttes, les désirs, les fêlures. Ce n’est pas qu’un spectacle : c’est un cri, une rencontre, une fête habitée. Un cabaret contemporain, queer, incarné. Un laboratoire de beauté brûlante. Une déclaration d’amour à la scène. Un hommage vibrant à l’art total. Une invitation à ressentir – ensemble

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Mercredi 5 novembre, LE CABARET BARGE REVIENT POUR SA DEUXIEME ÉDITION – ON SORT CE SOIR ?
20h / entrée libre.

Billets coupe-file :


Rosa Bonheur à l'Est fait durer le plaisir

Rosa Bonheur à l'Est fait durer le plaisir !

Rosa Bonheur à l'Est fait durer le plaisir !

💛 Brunch & After Brunch en mode chill & grill

Chaque dimanche Rosa Bonheur à l’Est, le Chalet de la Porte Jaune se transforme en refuge gourmand et festif !

🥐 Le Brunch de Rosa Bonheur à l’Est de 12h à 15h

Installez-vous à la Fermette en intérieur, ou en terrasse, face au lac, pour déguster un brunch généreux  : viennoiseries artisanales, œufs brouillés, salades, spécialités du sud, fromages de saison et desserts maison !
Le tout accompagné de boissons chaudes, de jus Alain Milliat et d’une Margarita Frozen à l’arrivée pour bien commencer.

Et dès 14h, place à l’incontournable Bal du Dimanche, mené par Christophe Devarenne, pour prolonger l’esprit guinguette entre deux pas de danse.

🔥 L’After Brunch de 16h à 20h30 : grillades & good vibes

Envie de rester ? Tant mieux ! À partir du 3 août, Rosa Bonheur à l’Est  lance son After Brunch à la Fermette :
Un format simple et festif : des grillades différentes chaque semaine (sardines, brasucade de moules, brochettes, poulpes, …), des boissons, des transats, un bon son et toujours cette ambiance conviviale propre à Rosa Bonheur !


Deux Pianos - Why Not Productions

CINÉ ROSA : Deux pianos, d'Arnaud Desplechin

Nouvelle sortie Why Not Productions

Deux pianos de Arnaud Desplechin (France, 2025, 1h53) 

TIFF 2025 - Sélection officielle
San Sebastian Film Festival 2025 - Sélection officielle

Le film sort en salles le mercredi 15 octobre 2025

Avec François CivilNadia TereszkiewiczCharlotte Rampling

Synopsis :
Mathias Vogler rentre en France après un long exil. La mentore de sa jeunesse, Elena, souhaite qu’il donne une série de concerts au piano à ses côtés à l’Auditorium de Lyon. Mais dès son retour, une rencontre avec un enfant qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, son double, plonge Mathias dans une frénésie qui menace de le faire sombrer, et le mènera à Claude : son amour de jeunesse.

 

Et comme on pense toujours à vous, on vous proposevpour le CINÉ ROSA une avant première Dimanche 5 octobre à 11h30 au Cinéma du Panthéon.

La séance est COMPLETE !
Ne vous inquiétez pas, le Ciné Rosa revient très bientôt !😁


Pride House Milan 2026 - Rosa Bonheur sur Seine

Un pavé dans la Seine

Un pavé dans la Seine

Pendant que le monde comptait les médailles, nous on comptait les paillettes tombées sur le parquet de la barge. C’était l’été dernier, à Paris.
La Pride House a choisi le Rosa Bonheur sur Seine comme port d’attache pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Pas un hasard.

Un geste fort, une déclaration d’amour en néon, rendue possible grâce à l’association Fier‑Play, cette fabrique de courage et d’inclusion. Ce n’était pas un événement. C’était un souffle. Un cri joyeux qui disait : le sport aussi peut être queer, fiévreux, tendre, collectif. Et ce cri, on ne l’a pas laissé se dissiper.

Au Rosa Bonheur, on le garde vivant. On le chante, on le danse, on l’offre. Tous les dimanches, on remet ça.

Il y a le Get In Dance, notre messe queer du dimanche soir avec un dimanche par mois réservé aux filles. Ici, on se déhanche, on se croise, on se reconnaît, on se libère, toutes générations confondues, toutes histoires confondues. Les corps parlent fort, la sono aussi. C’est une révolution à paillettes, chaque semaine.

Et puis il y a nos chorales. Inclusives, intergénérationnelles, queer jusqu’à la dernière note. Elles chantent l’amour, le manque, la lutte, le désir d’un monde un peu plus doux. On y vient timide, on y repart plus libre.

Et il y a notre fanfoire. Pas une fanfare sage. Une fanfoire foutraque, remplie d’amateurs géniaux, de cuivre militant et de beats qui cognent contre les murs du vieux monde.

Ce n’est pas un souvenir, c’est un point de départ. Cet hiver, la Pride House mettra le cap sur Milan, pour les JO d’hiver 2026. Et dans trois ans, elle traversera l’Atlantique pour Los Angeles 2028.

Mais ici, sur la barge, elle est toujours là. Dans chaque éclat de rire, dans chaque refrain collectif, dans chaque pas de danse. On chérit cet héritage comme on chérit une chanson qu’on ne veut pas finir.

Parce qu’au Rosa Bonheur, notre philosophie est simple : Fêter, c’est lutter. Chanter, c’est s’affirmer. Danser, c’est résister. Aimer, c’est politique.

Alors venez comme vous êtes, ou comme vous rêvez d’être. La barge tangue encore. Et c’est très bien comme ça.


Pride House Milan 2026

Pride House Milan 2026

Pride House Milan 2026

De la Seine aux Alpes, la fierté trace sa route ! Après avoir fait danser les JO sur la péniche Rosa Bonheur sur Seine en 2024, cet hiver la Pride House posera ses valises à Milan pour les Jeux 2026. Même esprit libre, même flamme queer : un refuge festif pour celles et ceux qui brillent hors cadre.

Lire l’article original sur Outsports (en V.O.)