Ciné Rosa - Caméra Obscura, la Fabrique du Nous
Votre Ciné Rosa du mois de novembre met la Corse à l'honneur
Rendez-vous dimanche 9 novembre à 11h30 au Cinéma du Panthéon
CAMERA OBSCURA, LA FABRIQUE DU NOUS, de Yolaine Lacolonge
Documentaire - 2025, France, 1h03
Synopsis :
Trois cinéastes corses mettent en scène la Corse contemporaine, avec des personnages féminins pour héroïnes de leurs scénarii respectifs. Tournages à l’automne 2023, sur des décors voisins, avec des équipes techniques proches, les figurants du cru. Sélectionnés en 2024 dans les plus grands festivals, ils créent chacun de nouvelles représentations de la Corse. À travers ces trois films, le documentaire interroge « la puissance des images » qui nourrit l’inconscient collectif, voire renouvelle la mythologie du peuple. Filmer les filmeurs, pour questionner ce que fabrique le cinéma.
Un film produit par Michèle Casalta (mouvement), en coproduction avec @tele.paese, avec la participation de@france3corse.viastella, avec le soutien de @isulacorsica et @le_cnc, et la résidence pour les nouvelles écritures visuelles @_culori_laboratoriuculturale.
Gratuit sur réservation : inscrivez-vous ici (places limitées)
Annette K. Montparnasse
Après le succès de son premier espace, Annette K. s’installe à Montparnasse et dévoile un nouveau lieu pensé comme une extension de son univers. Ici, l’expérience sportive se veut plus intense, plus complète.
Escalade et squash y dialoguent : l’une mobilise agilité, maîtrise et concentration, l’autre exige vitesse, explosivité et sens tactique. Ensemble, elles créent une dynamique inédite, portée par le dépassement de soi et la précision du geste.
Mais Annette K. Montparnasse, ce n’est pas qu’un terrain de jeu : c’est aussi des cours collectifs, du renforcement musculaire, des pratiques douces et une préparation physique accessible à tous.
Design contemporain, équipements haut de gamme et ambiance conviviale en font un repère pour celles et ceux qui veulent s’entraîner sérieusement, sans renoncer au plaisir ni à l’esprit collectif.
Bienvenue à la dernière née de la famille des Rosa Bonheur et Why Not Productions :)
Découvrez le nouvel espace et trouvez la routine sportive la plus adaptée à vos envies, inscrivez vous ici (dépêchez-vous, les places sont limitées) 👈
Et sinon, toutes les infos pratiques sur le site d'Annette. K
Un refuge dans la nuit
Le cabaret, ce n’est pas qu’un décor en velours rouge. C’est une gueule ouverte qui avale la société grise pour la recracher en couleurs. Avant que Queer ne devienne un drapeau, le cabaret en était déjà le tissu.
Fin XIXe, à Montmartre, ça commence : Le Chat Noir de Rodolphe Salis, puis Le Moulin Rouge de la Goulue et de Nini Patte-en-l’air. C’est crasseux, brillant, ça sent la sueur, mais ça vit. Entre deux chansons grivoises, des poètes et des déclassés inventent un monde parallèle. On boit, on blasphème, on s’habille en femme ou en dandy, on rit de ceux qui pensent avoir du pouvoir.
Puis vient la déflagration : le Berlin des années 1920. Weimar est une fête qui brûle par les deux bouts. Des artistes comme Marlene Dietrich, androgyne sublime, défient le genre. Les cabarets de Kreuzberg deviennent des zones autonomes avant l’heure, où les queers, les travestis, les amants interdits respirent librement. Anita Berber danse nue, couverte de sang ou de vernis rouge, dans un Berlin où la décadence est un art.
Et quand les nazis ferment la fête, ferment la vie, le cabaret passe en clandestinité. Il migre : Harlem, années 30. Les drag balls font scintiller les églises abandonnées. Des reines noires en plumes et en sequins défilent sous les regards des initiés.
Plus tard, dans les années 50, Julian Eltinge, travesti superstar, inspire une génération entière. Et dans les sous-sols des speakeasies new-yorkais, des queens montent sur des planches bancales pour inventer un art qu’aucune école ne valide mais que la nuit applaudit.
Les années 70 explosent avec Divine et l’univers trash de John Waters, Hibiscus et les Cockettes de San Francisco, qui débarquent sur scène en robes de grand-mère cousues de paillettes et en chantant la fin du patriarcat. Le cabaret devient drag, punk, politique. Chaque show est un doigt levé, chaque chanson un acte de résistance.
Aujourd’hui encore, le cabaret queer continue de se réinventer. Des artistes comme Amanda Lepore, Justin Vivian Bond ou les troupes post-drag comme Sink the Pink prolongent le cri. C’est un héritage vivant : un endroit où le genre se plie et se brise, où la honte devient costume et où la survie s’appelle performance.
Le cabaret, c’est ça :
Un confessionnal païen.
Une scène bricolée où l’on renaît tous les soirs.
Un crachat dans la gueule de l’ordre.
Une promesse : ici, tu peux être monstrueux·se, sublime, indécent·e et personne ne t’arrêtera.
Et maintenant ?
En partenariat avec Bonsoir Paris, l’envie est née de continuer cet héritage.
Au Rosa Bonheur sur Seine, tous les premiers mercredis du mois, un·e artiste de cabaret viendra allumer la scène, faire claquer les plumes, tordre les genres et rappeler au monde que la nuit appartient toujours aux indociles.
Le Cabaret Barge au Rosa Bonheur sur Seine
Cabaret Barge - Le nouveau rendez-vous Queer de Rosa Bonheur sur Seine
Mercredi 5 novembre, LE CABARET BARGE REVIENT POUR SA DEUXIEME ÉDITION – ON SORT CE SOIR ?
20h / entrée libre.
LE CABARET BARGE REVIENT POUR SA DEUXIEME ÉDITION – ON SORT CE SOIR ?
Mercredi 5 novembre 2025 – 20h / entrée libre
Le Cabaret Barge , imaginé par Bonsoir Paris est né d’un désir simple et radical : faire de la fête un manifeste. Chaque premier mercredi du mois, au Rosa Bonheur sur Seine, artistes, publics et complices se retrouvent pour inventer un espace où la nuit se fait scène, où la création se mêle au clubbing, où la joie se vit comme un geste politique. Ni cabaret au sens classique, ni spectacle figé, le Cabaret Barge est une traversée insolente, populaire et hybride : un lieu où la musique dialogue avec le texte, où les corps portent la mémoire, où l’art s’éprouve dans la chaleur du collectif.
À chaque édition, une nouvelle proposition, une nouvelle utopie en mouvement: danser, écouter, vibrer et résister ensemble.
Pour ce deuxième rendez-vous du mercredi 5 novembre, une question : “On sort ce soir ?”. Comme une promesse, une déclaration de vie. Une invitation autant qu’une nécessité.
Une expérience scénique inédite : Nicolas Cartier traverse la langue de Dustan en dialogue avec la création musicale de Kerwin Rolland et le DJ Didier Léglise, sous la direction de Mirabelle Rousseau, entre pulsation techno et incandescence verbale. Une plongée sensorielle où l’écriture rejoint la danse, où le récit devient souffle, battement, appel. Une expérience où la parole de Dustan, scandée, traversée, se déploie au rythme d’une pulsation techno : comme un battement de coeur, comme un souffle de survie, comme l’écho des années sida et l’avènement des cultures électroniques.
En ouverture de soirée, le piano-bar techno sera orchestré par Kahina Ouali, pianiste-chanteuse à la présence magnétique, qui tisse sa voix et son clavier pour convoquer l’atmosphère des années 90–2000 : l’époque de la house, de la techno, et de la vie qui persiste malgré tout. Elle installe d’emblée une ambiance entre mémoire et fête, donnant à cette introduction musicale la puissance d’un rituel d’entrée.
Parce que ce soir, comme hier et demain, on sort.
Photo : ©Muriel Malguy
Deux pianos - Arnaud Desplechin
Nouvelle sortie Why Not Productions
Deux pianos de Arnaud Desplechin (France, 2025, 1h53)
TIFF 2025 - Sélection officielle
San Sebastian Film Festival 2025 - Sélection officielle
Le film sort en salles le mercredi 15 octobre 2025
Avec François Civil, Nadia Tereszkiewicz, Charlotte Rampling
Synopsis :
Mathias Vogler rentre en France après un long exil. La mentore de sa jeunesse, Elena, souhaite qu’il donne une série de concerts au piano à ses côtés à l’Auditorium de Lyon. Mais dès son retour, une rencontre avec un enfant qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, son double, plonge Mathias dans une frénésie qui menace de le faire sombrer, et le mènera à Claude : son amour de jeunesse.
Un pavé dans la Seine
Un pavé dans la Seine
Pendant que le monde comptait les médailles, nous on comptait les paillettes tombées sur le parquet de la barge. C’était l’été dernier, à Paris.
La Pride House a choisi le Rosa Bonheur sur Seine comme port d’attache pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Pas un hasard.
Un geste fort, une déclaration d’amour en néon, rendue possible grâce à l’association Fier‑Play, cette fabrique de courage et d’inclusion. Ce n’était pas un événement. C’était un souffle. Un cri joyeux qui disait : le sport aussi peut être queer, fiévreux, tendre, collectif. Et ce cri, on ne l’a pas laissé se dissiper.
Au Rosa Bonheur, on le garde vivant. On le chante, on le danse, on l’offre. Tous les dimanches, on remet ça.
Il y a le Get In Dance, notre messe queer du dimanche soir avec un dimanche par mois réservé aux filles. Ici, on se déhanche, on se croise, on se reconnaît, on se libère, toutes générations confondues, toutes histoires confondues. Les corps parlent fort, la sono aussi. C’est une révolution à paillettes, chaque semaine.
Et puis il y a nos chorales. Inclusives, intergénérationnelles, queer jusqu’à la dernière note. Elles chantent l’amour, le manque, la lutte, le désir d’un monde un peu plus doux. On y vient timide, on y repart plus libre.
Et il y a notre fanfoire. Pas une fanfare sage. Une fanfoire foutraque, remplie d’amateurs géniaux, de cuivre militant et de beats qui cognent contre les murs du vieux monde.
Ce n’est pas un souvenir, c’est un point de départ. Cet hiver, la Pride House mettra le cap sur Milan, pour les JO d’hiver 2026. Et dans trois ans, elle traversera l’Atlantique pour Los Angeles 2028.
Mais ici, sur la barge, elle est toujours là. Dans chaque éclat de rire, dans chaque refrain collectif, dans chaque pas de danse. On chérit cet héritage comme on chérit une chanson qu’on ne veut pas finir.
Parce qu’au Rosa Bonheur, notre philosophie est simple : Fêter, c’est lutter. Chanter, c’est s’affirmer. Danser, c’est résister. Aimer, c’est politique.
Alors venez comme vous êtes, ou comme vous rêvez d’être. La barge tangue encore. Et c’est très bien comme ça.
Pride House Milan 2026
Pride House Milan 2026
De la Seine aux Alpes, la fierté trace sa route ! Après avoir fait danser les JO sur la péniche Rosa Bonheur sur Seine en 2024, cet hiver la Pride House posera ses valises à Milan pour les Jeux 2026. Même esprit libre, même flamme queer : un refuge festif pour celles et ceux qui brillent hors cadre.
Lire l’article original sur Outsports (en V.O.)
La rentrée du bal des Sévillanes
La rentrée du bal des Sévillanes
La nouvelle saison du bal des Sévillanes reprend à partir du mois d’octobre, chaque dernier mercredi du mois au Rosa Bonheur sur Seine !
Les prochains rendez-vous du Bal des Sévillanes :
. Mercredi 29 octobre
• Mercredi 26 novembre
• Mercredi 17 décembre
Première fois ? Voici ce qu’il faut savoir :
Un mercredi par mois, Rosa Bonheur sur Seine nous emporte pour un voyage au cœur de l’Andalousie ! 🏰✨
Le temps d’une soirée, laissez-vous emporter par la musique envoûtante du Guadalquivir et la passion des Sévillanes. Depuis plus de 10 ans, le Bal des Sévillanes fait danser et vibrer la guinguette, apportant un souffle de tradition andalouse à Paris.
En collaboration avec l’association La Trianera et l’orchestre Rosa Sevillanas !
Dès les premières notes de guitare et les vocalises des chanteurs accompagnés de leur cajón (cette boîte musicale qui donne la rythmique), l’ambiance andalouse s’installe et t’envahit. 🎶🔥
Chaque chanson raconte une histoire pleine de passion et de mouvements. En quatre actes, vivez la rencontre du couple, l’affrontement, la dispute et, bien sûr, l’amour… Des émotions fortes sur le rythme effervescent de cette danse typique de la région de Séville. 💓
Alors, prêt·e à vivre l’intensité de la danse espagnole et la chaleur de l’Andalousie au cœur de Paris ? Rejoins-nous pour un moment de fête, de danse et de partage autour d’une ambiance passionnée et chaleureuse !
Une fête plus sûre, c’est une fête plus juste !
Une fête plus sûre, c’est une fête plus juste !
À Rosa Bonheur, nous savons que la fête ne peut être véritablement libre que si elle est aussi sûre pour toutes et tous. S’amuser, danser, rencontrer, c’est essentiel. Mais cela ne doit jamais se faire au prix du respect.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous engager aux côtés de Consentis, un dispositif de sensibilisation et de prévention autour du consentement en milieu festif.
Consentis est une association qui agit concrètement pour faire évoluer les comportements et prévenir les violences sexistes et sexuelles dans les lieux de fête. Leur mission : ancrer la culture du consentement au sein même des pratiques festives grâce à une formation promulgant la sensibilisation, la parole et l’écoute.
Notre engagement se traduit par des actions très concrètes :
- Des formations pour nos équipes (bar, sécurité, direction) sur les notions de consentement, les signaux d’alerte et les bonnes pratiques d’intervention.
- Des outils de signalement et un protocole clair pour accompagner les victimes ou témoins d’agressions.
- Une communication assumée pour que tout le monde sache que Rosa Bonheur est un espace qui ne tolère aucune forme de violence ou de discrimination.
- Un partenariat pérenne, pour que ce ne soit pas une action isolée mais un vrai travail de fond.
Nous ne prétendons pas avoir toutes les réponses. Mais nous voulons faire partie de celles et ceux qui cherchent à faire mieux, ensemble. En tant qu’acteur culturel et festif, nous avons le pouvoir et donc le devoir de créer des espaces plus sûrs pour tous.tes !
Nous croyons en une fête où l’on peut s’exprimer librement, mais toujours dans le respect de l’autre. Une fête où le « non » est entendu, et où chacun·e peut profiter sans se sentir en danger.
Ensemble, changeons les règles du jeu
Nous invitons notre public, notre communauté, nos artistes et notre équipe à faire partie de ce changement. Ce n’est pas qu’un partenariat : c’est une démarche de transformation.
Parce qu’il n’y a pas de vraie fête sans consentement !
Pride de Rosa Bonheur à l'Ouest
Samedi 28 juin, Rosa Ouest sort le grand jeu pour les fiertés.
Et pas question de faire dans le symbolique en papier mâché.
Chez nous, la fierté c’est incarner, chanter, danser, revendiquer
Au programme :
🧠 des quizz de culture musicale à te faire transpirer comme jane fonda
Une soirée pour toutes les voix, toutes les joies, tous les combats.